Traiter nos contradictions, notre schizophrénie de militant-e professionnel-le :
Comment poursuivre un objectif de transformation sociétale tout en s’insérant dans des institutions figées ?
Comment promouvoir la coopération au sein de dispositifs concurrentiels ?
Peut-on sortir du langage institutionnel (celui des appels à projets notamment) et se faire entendre malgré tout ?
Le salariat tue-t-il le militantisme ?
Être travailleur-se indépendant-e nous condamne-t-il forcement à la précarité ou à l’auto-exploitation ?
Là aussi, nous serions ravi-es de trouver prétexte à phosphorer avec d’autres sur ces difficultés !
Le cabaret Pop’ est un outil d’expression libre, porté par des personnes pour dire, jouer et exprimer corporellement des points de vue politiques subjectivement assumés par leurs auteurs.
– Cabaret : on y mélange divers modes d’expression (théâtre, chant/goguette, arts visuels, crié publique, sons, images, etc.)
– Populaire : crée et réalisé par tou⋅tes ceux⋅celles qui veulent bien participer.
– Politique : on y traite d’un enjeu, d’une question « sociétale ».
Il peut être crée et réalisé sur une journée, ateliers puis représentation le soir même, dans l’espace public (festival, élections) ou bien par groupe constitué via un accompagnement plus long et pourquoi pas joué en salle pour un événement particulier comme une AG.
Comment ça marche ? Des ateliers d’éducation populaire (théâtre forum, recueil de points de vue, goguettes-musique, écriture de chronique/sketch, clown, dessin/graph,…) sont proposés par La Volte et ses allié⋅s. De ces ateliers sortiront divers tableaux qu’il conviendra de relier entre eux lors d’une présentation publique.
Travailler sur les/nos peurs… Liées aux pressions familiales, institutionnelles ? Aux mass médias qui enferment dans des schémas préétablis ? A notre schizophrénie de militant-e professionnel-le (Voir chantier précédant) ?
La peur du FN, la peur de la crise, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur de vieillir, la peur de perdre son boulot, la peur de s’engager, … Autant de peurs à identifier et à nommer.
Nous pressentons qu’un triptyque autours des peurs, des colères et des conflits est a construire, pour changer l’ordre du monde plutôt que nos désirs :
> Identifier nos peurs.
> Tisser nos colères.
> Faciliter nos conflits.
Les clameurs sont une forme de manifestation dans l’espace public imaginé par Alain Damasio dans La Zone du dehors. En voici une courte présentation ici.
Nous recherchons des personnes capables de créer techniquement ce dispositif !
Un peu sur le modèle du Grand procès de la RSE, du Grand procès de Macron ou de notre Petit procès (populaire) de la libération sexuelle, définir les chefs d’accusation, convier des témoins à charge et à décharge, des « expert·es », etc. pour ouvrir les débats sur la place et le rôle de l’éducation populaire aujourd’hui…
La société cloisonne les lieux et temps d’apprentissage et séparent les générations dans le processus d’éducation. Pourtant n’avons-nous pas à apprendre et à enseigner les uns aux autres ?
Nous souhaiterions expérimenter différentes méthodes pédagogiques facilitant l’apprentissage intergénérationnel.
Cela pourrait prendre la forme d’un séminaire européen regroupant parents, enfants, éducateur⋅trices, enseignant⋅es, …
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